Propositions de changement des règles d’étiquetage nutritionnel aux États-Unis

Proposed Label - Whats the Difference

 

La US Food and Drug Administration a annoncé des propositions de changements au tableau des valeurs nutritives affichées sur les étiquettes des aliments préemballés. Les changements sont assez significatifs et incluent la mise à jour des Valeur Journalières pour certains nutriments et ce, pour tenir compte des informations scientifiques les plus récentes développées et publiées par l’Institut de Médecine (IOM). Ils incluent également des modifications aux portions déclarées, ainsi qu’à la liste de nutriments dont la déclaration est obligatoire.

Plusieurs questions ont été posées si des changements similaires étaient envisagés au Canada. Le Gouvernement du Canada s’est engagé dans le discours du trône le plus récent à consulter les consommateurs Canadiens et les parents sur les manières d’améliorer l’étiquetage nutritionnel des aliments préemballés. Cette consultation est actuellement en cours et sera indispensable pour qualifier le niveau de compréhension de nos concitoyens par rapport à l’information nutritionnelle présente sur les étiquettes alimentaires, leurs préoccupations et leurs suggestions permettant l’amélioration de cet étiquetage.

Les normes d’étiquetage nutritionnel au Canada sont aussi basées sur l’information scientifique. En effet, certaines études de l’IOM sont co-financées par des organismes fédéraux américains et par Santé Canada. Ceci permettra davantage de convergence entre les exigences d’étiquetage au Canada et aux États-Unis.

Refléter le contexte canadien sera primordial dans toute tentative d’amélioration de l’étiquetage nutritionnel des aliments préemballés, afin que les consommateurs aient accès à une information pertinente et utile pour faire des choix alimentaires judicieux et éclairés.

Proposed changes to nutrition labelling rules in the United States

Proposed Label - Whats the Difference

The US Food and Drug Administration announced proposed changes to the nutrition facts panels that appear on prepackaged foods, as part of an overhaul of nutrition labeling requirements.

The proposed changes are quite significant and include updates of the Daily values for some nutrients to reflect the latest scientific advice provided by the Institute of Medicine (IOM). They also include updates to the serving size that ought to be presented on the food label as well as the list of core nutrients subject to mandatory declaration.

Questions were posed as to whether Canada’s requirements are meant to follow suit. The Government of Canada has committed through the most recent Speech from the Throne to consult with Canadian consumers and parents with the purpose of improving nutrition information on food labels. This step is currently under way and is critical to characterize Canadian consumers’ understanding of nutrition information presented on food labels, consumers’ interests, their concerns and what they identify as areas requiring improvement.

Canada’s nutrition labelling requirements are also grounded in scientific evidence. In fact, a number of reviews of the IOM were co-funded by US agencies and Health Canada. This will likely support further alignment of some requirements related to nutrition labeling between Canada and the United States.

Reflecting the Canadian context will be pivotal for any changes made to Canada’s nutrition labeling requirements to better serve Canadian consumers’ needs and help them make informed nutrition and dietary decisions.

Nouvelle étude confirme la robustesse de la limite de référence du #Gluten établie au Canada

Une étude estimant les concentrations de gluten présentes de façon accidentelle dans un régime sans gluten a permis d’établir les niveaux d’exposition potentiels au gluten pour les individus céliaques qui suivent un régime sans gluten au Canada .

L’étude a permis de confirmer que la limite de référence établie à 20 parties par millions (ppm) ou 20 mg par kilogramme, permet de maintenir une exposition au gluten inférieure à 10 mg par jour pour les individus qui suivent un régime sans gluten. La référence de 10 mg par jour de gluten est la référence clinique jugée protectrice pour la majorité des individus céliaques.

Cette étude a aussi permis d’identifier certaines denrées alimentaires qui devraient faire l’objet d’une attention particulière quant à leur teneur en gluten potentiellement présent de façon accidentelle. Ces denrées étant des denrées de remplacement de choix, souvent ciblées par les individus céliaques dans un régime sans gluten, doivent satisfaire systématiquement au seuil inférieur à 20 ppm.

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Study confirms that the Canadian #glutenfree threshold is sound and protective

A study Estimated Levels of Gluten Incidentally Present in a Canadian Gluten-Free Diet, using most up to date information . The study examined several scenarios of gluten exposure experienced by Canadians with Celiac disease, following a gluten free diet. The study confirms that with a threshold set at 20 ppm of gluten in “gluten free foods” as adopted by Health Canada, Canadians’ exposure to gluten residues would be maintained at levels lower than 10 mg per day, which is the clinical gluten threshold currently established for individuals with Celiac disease. The study also identifies areas of priority for food commodities targeted and consumed by Canadians with Celiac disease. These commodities need to be consistently maintained Gluten free i.e. levels of gluten detected should consistently be lower than 20 ppm (mg/kg).

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Consultation sur l’étiquetage obligatoire du bœuf attendri mécaniquement

Une proposition de changement réglementaire au règlement sur les aliments et les drogues, imposant l’étiquetage obligatoire du bœuf attendri mécaniquement a été récemment publiée dans la partie I de la Gazette du Canada.

Proposition réglementaire pour l’étiquetage obligatoire de bœuf attendri mécaniquement

Que comportent ces changements ?

Le nouveau règlement propose de modifier la partie B « Aliments », du Règlement sur les aliments et drogues pour :

  • ajouter une définition du « bœuf attendri mécaniquement »;
  • interdire la vente de bœuf attendri mécaniquement au Canada à moins qu’il soit étiqueté de façon adéquate, c’est-à-dire que le support principal d’affichage de l’emballage respecte les exigences d’étiquetage suivantes :
    • que la mention « attendri mécaniquement » y figure (ce qui permet la lisibilité de cette mention);
    • qu’il comporte des instructions de cuisson indiquant qu’il faut cuire le bœuf attendri mécaniquement attendri à une température interne d’au moins 63 °C;
    • qu’il comporte une instruction de cuisson additionnelle, si le produit est un bifteck attendri mécaniquement devant indiquer qu’il faut le retourner au moins deux fois durant la cuisson.

Les modifications proposées des dispositions réglementaires sont censées entrer en vigueur une fois cette consultation terminée et trois (3) mois après la publication du règlement final dans la partie II de la  Gazette du Canada.

Pourquoi ces changements ?

Les objectifs de ce changement réglementaire sont d’aider le consommateur à identifier de façon systématique les produits du bœuf attendri mécaniquement. Il s’agit aussi de fournir au consommateur des instructions sur la cuisson sécuritaire de ces produits qui sont de nature à contribuer à minimiser le risque potentiel de maladies d’origine alimentaire, potentiellement liées à ce produit.

En 2012, 18 cas de maladie d’origine alimentaire causée par la présence d’E. coli O157 ont été déclarés dans une éclosion de maladie au Canada associée à des produits de bœuf contaminé vendus par la compagnie XL Foods Inc. Au cours de l’enquête sur la salubrité des aliments qui a suivi cette éclosion, plusieurs cas ont été considérés comme vraisemblablement liés à la consommation du bœuf attendri mécaniquement au niveau du commerce de détail. Santé Canada a alors décidé de conduire une évaluation des risques associés au bœuf attendri mécaniquement et de faire des recommandations afin d’aider à réduire les risques pour le consommateur.

L’attendrissement mécanique de la viande est une pratique répandue, utilisée par les usines de transformation, les services et les détaillants alimentaires depuis de nombreuses années, pour améliorer la tendreté et le goût de la viande de bœuf cuite. Le procédé d’attendrissement mécanisé de la viande consiste à recourir à des instruments tels que des aiguilles ou des lames servant à casser, à pénétrer et à perforer la surface de la viande. Le processus peut aussi impliquer l’injection d’une marinade ou d’une solution attendrissante.

Si la surface de la viande s’avérait contaminée par des bactéries, il est vraisemblable que ces bactéries puissent être transférées de la surface vers le centre de la viande durant le procédé d’attendrissement. Ce qui conduit à augmenter le risque que courent les consommateurs si la viande n’était pas préparée ou cuite en conséquence.

Un simple examen visuel de la viande ne permet pas de déceler si elle a été soumise à ce procédé d’attendrissement mécanique, d’où l’importance de recourir à l’étiquetage de ces produits afin que les consommateurs arrivent à les reconnaitre et prennent les précautions nécessaires quant à leur préparation et à leur cuisson.

Ce changement réglementaire est basé sur une évaluation scientifique

En mai 2013, Santé Canada a complété une évaluation des risques pour la santé concernant la présence de l’E. coli O157 dans les produits de bœuf attendri mécaniquement. Les résultats de cette évaluation ont indiqué que ces produits pouvaient poser un risque accru d’un facteur cinq (5) en comparaison avec des coupes de bœuf intactes. Il est aussi avéré que la présence de la souche de l’E. coli O157 dans les aliments cause de graves maux d’estomac, de la diarrhée et des vomissements. De plus, des complications d’une infection à l’E. coli O157 peuvent conduire à des conditions encore plus graves telle une insuffisance rénale. L’évaluation a également permis de déterminer que, sans étiquetage, il est difficile pour les consommateurs Canadiens de savoir si les produits ont subi ce procédé d’attendrissement mécanique et donc de prendre des précautions supplémentaires pour leur préparation et leur cuisson

L’évaluation des risques pour la santé, Observations Issues de L’évaluation des Risques pour la Santé que Comporte la Présence d’Escherichia coli O157 dans les Produits de Bœuf Attendris Mécaniquement au Canada a été publiée le 28 mai 2013, et est disponible en ligne : Évaluation du risque qui sous-tend la proposition règlementaire

À la suite de l’éclosion alimentaire de 2012, Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada ont émis une recommandation provisoire de faire cuire le bifteck et les coupes de bœuf attendris mécaniquement à une température interne d’au moins 71 °C (160 °F). Cependant, de nouvelles données scientifiques appuient de nouvelles recommandations de cuisson. Notamment, la température interne minimale de cuisson des produits de bœuf mécaniquement attendri a été estimée à 63 °C (145 °F) et a été jugée adéquate pour conduire à une protection optimale des consommateurs. Il a été aussi déterminé qu’il fallait retourner le bifteck attendri mécaniquement au moins deux fois durant la cuisson pour que la température soit uniforme dans toute la viande.

Contexte plus général pour cette mesure :

Le 17 mai 2013, dans le cadre du Plan d’action pour assurer la salubrité des aliments au Canada, le gouvernement du Canada annonçait son projet de mettre en œuvre les exigences d’étiquetage pour tous les produits de bœuf attendri mécaniquement vendus au Canada. À la suite de cette annonce, l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments (ACIA) modifia son Manuel des méthodes de l’hygiène des viandes (MDM) en vertu du Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes (RIV) pour imposer aux établissements agréés et enregistrés auprès de l’ACIA qui produisent des coupes de bœuf attendri mécaniquement de les étiqueter comme « attendris mécaniquement ». L’obligation a aussi inclus la nécessité d’indiquer des instructions de cuisson. Par conséquent, les établissements agréés par l’ACIA et de nombreux détaillants nationaux se conforment déjà à des exigences d’étiquetage de ces produits. Par contre les établissements non agréés par l’ACIA et les petits détaillants, y compris les bouchers, ne suivent pas cette pratique. La présente proposition règlementaire vise à corriger cette lacune et à créer un environnement règlementaire uniforme.

De plus, cette mesure représente une des mesures dans la mise en œuvre du Cadre pour des Aliments sains et salubres pour les Canadiens  que la ministre fédérale de la Santé a annoncé en novembre 2013. Ce cadre vise entre autres à améliorer les informations dont les canadiens disposent pour faire des choix alimentaires sains et sécuritaires.

Consultation on Mandatory Labeling of Mechanically Tenderized Beef

The proposed regulatory amendments to the Canadian Food and Drugs Regulations to require the mandatory labeling of mechanically tenderized beef, when available for sale in Canada, were recently published in part I of the Canada Gazette.

Proposed mandatory labeling requirements for mechanically tenderized beef

What do the proposed regulations include?

  • a definition of “mechanically tenderized beef;”
  • a prohibition of the sale of mechanically tenderized beef in Canada unless the package’s principle display panel fulfills the following labelling requirements :
    • inclusion of the expression “mechanically tenderized added to the common name of the product ensuring optimum legibility;”
    • instructions to cook to a minimum internal temperature of 63°C; and
    • additional instructions, if the mechanically tenderized beef is in the form of a steak, to turn the steak over at least twice during cooking.

The proposed changes would take effect once the consultation is completed and three (3) months after the publication of the final regulation in Part II of the Canada Gazette.

Why these changes?

This mandatory labeling requirement is meant to assist consumers in identifying mechanically tenderized beef products and to provide them with safe cooking instructions to help minimize the potential risk of food-borne illness.

In 2012, 18 cases of food-borne illness caused by Escherichia coli O157 (E. coli O157) were reported as part of a Canadian outbreak associated with contaminated XL Foods Inc. beef. During the food safety investigation following the outbreak, several cases were considered to be likely associated with the consumption of mechanically tenderized beef produced at the retail level. Health Canada decided to initiate a risk assessment of mechanically tenderized beef and to make recommendations concerning the handling of these products.

Mechanical tenderization of meat is a common practice and has been used by processors, food services and retailers for many years to improve the tenderness and flavour of cooked beef. The process of mechanically tenderizing meat involves using instruments such as needles or blades to break down, penetrate or pierce the surface of the meat cut. The process may also involve the injection of a marinade or tenderizing solution into the beef.

If the surface of the meat is contaminated with bacteria, it is possible to assume that the risk posed to consumers would increase, given that harmful bacteria can be transferred from the surface to the centre of the meat during tenderization.

Consumers are not able to identify through just looking at the meat product whether it has undergone this process.

Labelling would be the only means that would alert consumers that this process has been used and therefore potentially guide them to follow handling and cooking instructions that would help mitigate the risk.

Proposed regulations supported by a Science-driven process:

In May 2013, Health Canada completed the health risk assessment on E. coli O157 in Mechanically tenderized beef. The results from the assessment showed a five fold increase in risk from these products when compared to intact cuts of beef. The presence of the E. coli O157 strain is known to make people sick, causing severe stomach cramps, diarrhea and vomiting. Furthermore, serious complications of an E. coli O157 infection can include kidney failure. The assessment also identified that without labels, it is difficult for Canadians to identify which products have been mechanically tenderized.

The health risk assessment, Findings of the Health Risk Assessment of Escherichia coli O157 in Mechanically Tenderized Beef Products in Canada was published on May 28, 2013 in the International Food Risk Analysis Journal and can be accessed freely: Health Risk Assessment supporting the proposed regulatory changes

Following the 2012 outbreak, Health Canada along with the Public Health Agency of Canada released an interim recommendation encouraging Canadians to cook mechanically tenderized steak and beef cuts to an internal temperature of at least 71°C (160°F).

Since then, new scientific research specific to mechanically tenderized beef has supported new cooking recommendations to achieve better protection for consumers of these products. These include cooking these products to a minimal internal temperature of 63°C (145°F) and flipping steaks at least twice during cooking to achieve a consistent temperature throughout.

Broader context of this measure :

On May 17, 2013, as part of the Safe Food for Canadians Action Plan, the Government of Canada announced plans to implement mandatory labelling requirements for all mechanically tenderized beef products sold in Canada. Following this announcement, the CFIA amended its Meat Hygiene Manual of Procedures (MOP) under the Meat Inspection Regulations, 1990 (MIR) to mandate federally registered plants that produce cuts that were mechanically tenderized to label those products as “mechanically tenderized” and provide cooking instructions. Consequently, federally registered processors and many national retailers are complying with the requirements, but non-federally registered processors and small grocery retailers, including butcher shops are not included. This regulatory change is intended to bridge this regulatory gap.

This proposed regulation also furthers commitments the Government of Canada has made under the Healthy and Safe Food for Canadians Framework, announced by the Federal Minister of Health in November 2013, which supports providing information for Canadians to make informed decisions and to promote safe cooking and handling of food. This is what is intended through providing consistent labelling information on mechanically tenderized beef products.

L’utilisation de l’Azodicarbonamide (ADA) dans les aliments selon les critères réglementaires canadiens ne pose pas de problème d’innocuité selon la #directiondesaliments de Santé Canada

Des informations ont circulé mettant en doute l’innocuité de l’additif alimentaire Azodicarbonamide (ADA) suite à des actions volontaires prises par l’industrie alimentaire aux États-Unis d’en arrêter l’addition dans certains produits alimentaires.

Ce court article décrit l’environnement réglementaire actuel qui gouverne l’utilisation de l’azodicarbonamide (ADA) dans les aliments disponibles à la vente au Canada ainsi que ses conditions d’innocuité.

L’azodicarbonamide (ADA) est considéré comme un additif alimentaire approuvé au Canada dans le pain, la farine et la farine de blé entier comme agent de blanchiment, de maturation ou pour conditionner les pâtes, à un niveau maximum de 45 parties par million (ppm) or 45 microgramme par gramme de farine.

La liste des additifs autorisés au Canada établie par Santé Canada définit les conditions acceptables d’utilisation de cet additif au Canada.

Comme pour tous les additifs alimentaires permis d’utilisation au Canada, l’azodicarbonamide (ADA) a subi une évaluation scientifique rigoureuse permettant d’en définir les conditions sécuritaires d’utilisation au Canada avant d’en permettre l’addition dans les aliments. L’évaluation de Santé Canada a déterminé que ni l’azodicarbonamide (ADA), aux concentrations permises selon le règlement sur les aliments et les drogues, ni le semicarbazide, un des composés qui pourraient en résulter suite aux processus de transformation alimentaires, ne représentent un risque pour la santé des Canadiens.

En se basant sur les données scientifiques les plus courantes et probantes, il n’y a pas lieu de considérer un changement des conditions d’autorisation de cet additif alimentaire au Canada, d’un point de vue d’innocuité alimentaire.

La position de Santé Canada a été clarifiée dans une lettre adressée par le Bureau d’innocuité des produits chimiques (BIPC) de la direction des aliments de Santé Canada à ses intervenants

Dans cette lettre, la direction des aliments de Santé Canada note que les scientifiques du ministère « évaluent toute nouvelle information scientifique sur les additifs alimentaires, incluant toute information qui pourrait remettre en question leur innocuité ». La direction note aussi que les instances réglementaires Canadiennes « travaillent régulièrement en coopération avec d’autres instances de réglementation des aliments à l’échelle internationale, y compris aux États-Unis d’Amérique, sur une multitude de questions d’innocuité des aliments » et que s’il advenait que « de nouvelles informations scientifiques confirmaient que les concentrations extrêmement faibles d’azodicarbonamide (ADA) représentent un risque quelconque sur la santé des consommateurs canadiens, Santé Canada prendrait les mesures nécessaires immédiatement pour répondre à ces risques potentiels ou avérés ».

The use of Azodicarbonamide (ADA) in food products according to the Canada’s Food Regulatory Requirements continues to be safe – a clarification from Health Canada’s #FoodDirectorate

A number of reports have recently questioned the safety of Azodicarbonamide (ADA) amid some industry voluntary action to stop its use in a number of food products in the United Stated.

This short post summarizes the current environment related to the safety of Azodicarbonamide (ADA) and its conditions of use in foods available for sale in Canada.

In Canada, azodicarbonamide (ADA) is an approved food additive in bread, flour and whole wheat flour as a bleaching or improving agent at a maximum level of use of 45 parts per million (ppm) or microgram per gram of flour.

The permitted use of the food additive azodicarbonamide (ADA) is set out in Health Canada’s List of Permitted Food Additives, which determines the conditions and legal foundation for its use in food available for sale in Canada.

As with all food additives approved for use in Canada, Azodicarbonamide (ADA) has undergone a thorough safety assessment prior to its approval. Health Canada’s assessment determined that neither Azodicarbonamide (ADA), at the levels it is allowed for use under the Food and Drug Regulations, or Semicarbazide, one of Azodicarbonamide’s break down products would be considered to pose a health risk for Canadian consumers.

Based on the latest scientific information available to date, there is no requirement to change the conditions of approval of this additive in Canada.

Health Canada has clarified its position to its stakeholders through a letter shared by the Bureau of Chemical Safety of Health Canada’s Food Directorate

In this letter, Health Canada’s Food Directorate notes that the Department’s scientists “review all new scientific information on food additives, including any that might raise concerns about (their) safety”.  Health Canada’s Food Directorate adds that it “works closely with other jurisdictions, including the United States of America, on a broad range of food safety issues” and that “Should new evidence become available indicating that the low levels of azodicarbonamide that may be found in certain permitted foods represent a possible health risk to Canadian consumers, Health Canada would take immediate and appropriate action to address that risk”.

Les épices et les herbes culinaires ont leur forum au sein du #Codex – Démarrage des travaux du CCSCH

Faisant suite à la décision du Codex Alimentarius à sa dernière session de Juillet 2013, l’inde organise cette semaine la première session du comité Codex sur les épices et les herbes culinaires (CCSCH) à Cochin du 11 au 14 février 2014.

La FAO announce le démarrage du comité codex sur les épices et les herbes culinaires

Ce comité permettra au Codex d’assumer un rôle de première ligne dans les processus d’harmonisation des normes de qualité pour les épices et les herbes culinaires, permettant une confiance accrue de la part des consommateurs et l’ouverture de nouveaux marchés.

Le Codex joue déjà un rôle prépondérant en offrant des normes de sécurité sanitaire qui s’appliquent dors et déjà aux épices. Davantage de progrès sera désormais accompli avec l’avènement de ce nouveau comité avec un ordre du jour ambitieux. Il est indéniable que le travail de ce comité et ses normes auront des retombées positives sur les pays producteurs et exportateurs, qui sont pour la plupart des pays en développement de toutes les régions du monde, notamment sur le bien-être économique des agriculteurs de ses régions.

Félicitations au Gouvernement indien pour son leadership dans l’organisation de ce comité et la direction de ses travaux sous l’égide de la commission du Codex Alimentarius.

 

#Codex Committee on spices and culinary herbs takes off !

FAO announces the start of the Codex Committee on Spices and Culinary Herbs

The Culinary herbs and spice industry has its forum in Codex

Acting on a decision of the Codex Alimentarius Commission at its last session in July 2013, India is hosting this week the first session of the newly created Codex Committee on Spices and Culinary Herbs (CCSCH) in Kochi (11-14 February 2014).

Agenda and information on the first session of CCSCH

This committee will provide increased leadership of Codex in harmonizing quality standards for spices and culinary herbs worldwide, supporting this thriving sector to achieve higher levels of consumer confidence and to attain more markets.

Codex already provides great leadership in guiding the spices sector through specific food safety measures and requirements that are also applicable to spices and culinary herbs. More will be accomplished, now that this committee is up and running with an ambitious agenda. Given that major producers and exporters of spices and culinary herbs tend to be from developing countries disseminated in various regions in the world, there is no doubt that the outputs of this committee’s work will further contribute to the economic well-being of producers and farmers across the world.

Congratulations to the Government of India for hosting and leading this important work under the auspices of the FAO / WHO Codex Alimentarius Commission.